Il y a 160 ans, à 80 mètres au-dessus du Petit-Clamart, Nadar réalisait la première photographie aérienne de Paris. Depuis lors, cette technique pionnière n’a cessé d’informer les villes et d’inspirer leur dessin. Elle a contaminé l’art et participé à la conquête spatiale, pris part aux guerres, contribué aux études archéologiques et géographiques. Spectaculaire, documentaire, promotionnelle ou critique, elle décrypte nos territoires et accompagne le grand renversement du XXe siècle : le devenir urbain de la planète. Objet d’un engouement populaire jamais démenti, elle se renouvelle avec les drones et Google Earth, et acquiert une place en propre dans la photographie contemporaine.